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Cyclades Oenophilie et Thalassothérapie (1 de 4)

L’importance d’être fidèle à ses racines surtout lorsqu’elles …

sont grecques et plongent au plus profond de l’Antiquité.

 

J’ai vécu l’époque des collèges classiques où bien des jeunes gens de mon âge se sont embarqués pour un périple de huit ans devant les mener tout droit à la sagesse et à la sérénité !!! Huit années d’études collégiales comportant des cours de latin et de grec ancien, voilà qui est en soi de nature à précipiter un ado dans son premier grand questionnement métaphysique : à quoi cela peut-il bien servir? Eh bien, c’est aujourd’hui que nous en aurons le coeur net.

 

Cyclades Oenophilie et Thalassothérapie

Nos racines

Non mais dites-moi, comment aurait-il été possible, sans la moindre notion d’étymologie – du grec ancien ἔτυμος (étumos) « vrai » et λόγος (lógos) « parole », en somme « l’étude du vrai sens d’un mot » –  comment aurais-je pu, dans l’ignorance totale des racines grecques ou latines de tonnes d’expressions d’usage courant, comment donc serais-je parvenu à coiffer le présent article d’un titre aussi pompeux? Et à compléter cette phrase interminable !

 

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Oenophilie vient du grec « oînos » qui veut dire vin et « philos » qui aime; thalassothérapie de « thalassa » mer et « therapeia » cure. Ta Da!  À présent vous en savez tou(te)s autant que moi. Dites-vous bien que vous venez de sauver huit ans et, ensemble, rendons grâce à Zeus que tout cela soit derrière nous !

Si j’ai fini par aimer le latin, je ne peux en dire autant du grec. Cette langue m’a toujours donné du fil à retordre, sans parler du cours d’Institutions Grecques qui nous attendait en classe de Rhétorique. Notre vénérable maître était un abbé octogénaire que nous avions affectueusement baptisé Protagoras, car on a quand même le droit de rire un peu! Et parce que, bon, le pauvre homme était sourd et ne l’a donc jamais su.

Bref, j’avais à peine dix-huit quand j’ai juré solennellement que jamais on ne me verrait escalader des tas de vieilles pierres en Grèce. L’épopée qui suit vous raconte les circonstances de mon retour à la raison.

 

L’Odyssée : mode d’emploi

 

Irena et Paul sont des êtres délicieux et nos amis depuis toujours et pour toujours. Il est Québécois pure laine mais parle grec couramment. Elle est Ukrainienne de souche et parle on ne sait plus combien de langues au juste. Cela fait des lunes qu’ils passent pratiquement tous leurs étés en Grèce, il reste peu de coins du pays qu’ils n’aient encore visitésCyclades Oenophilie et Thalassothérapie. Or, depuis quelque temps, ils avaient entrepris de s’attaquer à mes tenaces préjugés à l’endroit de la patrie d’Homère (et de Protagoras). Le jour où ma compagne Brigitte s’est mise elle aussi de la partie, j’ai compris qu’il ne me restait plus qu’à déposer les armes. Hellas! Hellas! Trois fois Hellas! Et une abstention!

Avec Paul, le « deal » était le suivant : O.K. pour la Grèce, nous y passerons cinq semaines. Tu gagnes, mais à toi de nous composer le circuit, vu que tu connais bien le pays, nos préférences, nos habitudes (et mes préjugés!) : 1- avec l’âge, nous apprécions de pouvoir prendre le temps de déguster les choses; 2- nous ne voulons surtout pas être piétinés par des hordes de touristes; 3- impératif d’inclure quelques visites de vignobles à l’agenda; 4- on doit absolument passer la dernière semaine ensemble.

.Les quatre épisodes de ce blogue, qui commence ici, à Athènes, le 15 mai 2017, vous apprendront l’itinéraire que nos amis ont composé à notre intention et les raisons qui ont motivé leurs choix. Ils vous diront aussi combien nous sommes ravis d’avoir scrupuleusement suivi leurs directives.

1- Pour une première prise de contact, nos amis nous ont recommandé les Cyclades: beaucoup de diversité et des distances raisonnables entre les îles. 2- Ne pas essayer de tout voir, ce serait épuisant (et fort heureusement impossible). 3- Y aller hors saison, de préférence au printemps quand les insulaires ne sont pas encore fatigués de l’afflux massif de touristes. Il importe alors de bien planifier ses déplacements avant de partir car les lignes de ferries ne sont pas encore toutes en opération. Consulter les horaires en ligne. Idem pour les hôtels. 4 – Passer trois jours à Athènes en début de séjour. C’est suffisant pour voir l’essentiel et il n’y a pas meilleur moyen d’avaler le décalage horaire, de refaire le plein avant de prendre la mer pour Milos, Santorini, Paros, Naxos et Koufonissi. Quant à Mykonos, ce sera pour une autre fois, si on rajeunit d’ici là!

 

 

Cyclades Oenophilie et Thalassothérapie

L’Acropole capturée depuis notre chambre d’hôtel à Plaka

 

Plaka, sympathique quartier d’Athènes

 

Pour ce qui est du choix d’hôtel, le secteur de Plaka est très recommandable. Plaka est le quartier historique érigé sur les zones résidentielles de la vieille ville d’Athènes. Vu la proximité de l’Acropole et de nombreux sites archéologiques, on l’appelle le « quartier des dieux » qu’il vous arrivera certainement d’invoquer à voix haute le soir, en essayant de retrouver votre hôtel dans un dédale labyrinthique de rues piétonnes, charmantes et débordantes de bons restos.

Je vous déconseille de louer un véhicule à Athènes. Il est préférable d’emprunter le métro depuis l’aéroport international vers les stations Syntagma ou Monastiraki, selon l’hôtel que vous aurez choisi. À la fin de votre séjour, il y a une ligne de métro directe entre Syntagma et le Pirée. Pour 10 euros par personne environ, impossible de trouver plus pratique, plus sécuritaire et plus abordable.

Alors dites-moi, qu’est-il advenu de mes préjugés à votre avis? Vous le devinerez en visionnant l’abum FaceBook Athènes sous son meilleur profil (grec ;-))


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À la bonne vie !

André Giroux blogueur blagueur