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Le chemin du retour: Madrid, Bilbao, Bordeaux et … SURPRISE !

VENI, VIDI, VINDICI ! Le rêve d’une vie (6è partie)

Le chemin du retour verra son tracé modifié substantiellement. Nous tenons absolument à nous arrêter à Bordeaux et à rendre visite à notre amie Geneviève en Bretagne. Donc, impératif de conserver la voiture pour remonter sur Roissy-Charles-de-Gaulle en suivant la côte atlantique plutôt que de prendre le TGV de Montpellier. Cela ne peut se faire sans l’accord de l’agence de location de voitures. Dieu soit loué (Lui aussi), nous l’obtenons.

 

Madrid au pas de course

 

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Maintenant qu’on a résolu de traverser entièrement l’Espagne d’un océan à l’autre pour remonter ensuite la côte basque, il serait stupide de ne pas s’arrêter à Madrid et à Bilbao. Nous ne disposons en tout que de 15 jours, c’est un peu juste mais ça promet d’être palpitant.

Allez savoir pourquoi, Madrid ne m’a jamais tellement attiré. Bien entendu, je n’ignore pas que la grande noirceur de l’ère franquiste est depuis longtemps dissipée. N’empêche, j’appréhendais de me retrouver dans une capitale passéiste, figée dans son histoire si glorieuse fût-elle. Ringarde en somme et d’un ennui mortel !

Eh bien c’est tout le contraire que je  découvre, un dynamisme, même une certaine frénésie qui ne trompent pas. Madrid est bel et bien vivante et tout à fait de son temps. Entre une journée au Prado (dont je ne retrouve aucune photo ?!?) et une folle soirée d’adieu à manger des oursins et boire du rioja au chic Mercado San Miguel, je vous en  brosse un tableau en quelques touches dans l’album Facebook Madrid la Magnifique.

 

Vindici à Bilbao

 

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Pendant des années, Bilbao Song, la chanson d’Yves Montant, fut tout ce que je connaissais de Bilbao. Le mot lui-même me paraissait très musical. Je trouvais qu’il rebondissait joliment. Bilbao !

Puis dans les 60s, entre les reportages sur la guerre au Viet Nam, on s’est mis à entendre parler du conflit basque et de l’ETA. Ça rebondissait un peu moins rondement. En fait, ça sautait même carrément. Et depuis ce temps, silence radio, à part quelques passages dans des récits de pèlerinage à Compostelle et l’ouverture du spectaculaire Musée Guggenheim en 1997.  Je me demande bien sous quel jour Bilbao va m’apparaître.

Ce qui me frappe d’abord, c’est la taille de la ville. J’avais la vision d’un village basque gentiment folklo, irréductible peut-être mais de petite taille néanmoins. Je découvre une métropole de plus d’un million d’habitants. Capitale de la province de Biscaye, c’est le centre administratif et économique de cette région bordée par la mer Cantabrique.

On appelle familièrement la vieille ville le quartier des Sept Rues, débouchant toutes sur la place du marché de la Ribera. Les bâtiments, datant du Moyen Age, de la Renaissance et de la Belle Époque, ont valu à Bilbao d’être déclarée « Monument Historique et Artistique ». L’architecture contemporaine n’est pas en reste avec le pont de Santiago Calatrava, le Palais des Congrès et de la Musique Euskalduna, le métro de Norman Foster et les projets d’architectes tels Arata Isozaki, Cesar Pelli et al. Si bien qu’en 2004, à la biennale de Venise, Bilbao a reçu le prix du meilleur projet urbain du monde.

En ce jour de novembre 2015, le ciel est bleu, les affaires sont au beau fixe, le climat social aussi, m’a-t-il semblé. Bulletin météo détaillé dans notre album Facebook Bilboats à Bilbao.

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Le chemin du retour : arrêt à Bordeaux

 

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Lorsque je séjourne en Europe, je ne manque jamais une occasion de me procurer l’édition du Figaro Magazine week-end. Surtout pour l’abondance et la qualité des mots croisés, je ne vous le cache pas, et pour le Figaro Vin. Les articles sont en général très pertinents.

Par bonheur, on le trouve dans plusieurs kiosques à journaux du côté espagnol de la frontière. Justement, dans le numéro du 4 novembre 2015, je tombe sur un article du plus haut intérêt signé Jean-François Chaigneau . Crus Bourgeois du Médoc, la reconquête. On y explique la crise de confiance que l’abolition de ce classement en 2004 a occasionée chez les consommateurs de ce segment de marché. Et les moyens extraordinaires qui ont été mis en œuvre pour rétablir la situation.

Le débat sur les différents classements me passionne depuis longtemps. Je ne parviens toujours pas à m’expliquer pourquoi, par exemple, le classement de 1855 dans le Médoc et le Haut-Brion, n’ayant subi qu’une seule et très légère modification en 1973, est toujours la référence absolue pour départager les 5 catégories de ‘’crus’’. Il me semble que certains domaines ont pourtant dû réaliser des progrès appréciables depuis 1855. L’inverse est tout à fait possible également.

On ne parle pas des grands crus classés dans l’article du Figaro mais de leurs petits frères, les crus bourgeois, immensément plus démocratiques quant au prix. Ce que j’y apprends me convainc d’ajouter une escale à Bordeaux afin qu’on m’explique de vive voix ce qu’a de si « nouveau et amélioré » le positionnement de l’Alliance des Crus Bourgeois en matière de qualité. Pour tout savoir, voyez notre album FaceBook Oenotourisme à Bordeaux.

 

Vindicix chez les Bretons

 

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On ne va pas au Costa Rica pour faire du tourisme viti- vinicole, le climat ne se prête aucunement à la culture de la vigne. En revanche, il nous est arrivé là-bas, au tout début de  2015, une aventure assez étonnante.  En plus d’illustrer les propriétés rassembleuses du vin, elle marque le début d’une amitié sincère avec un être d’exception.

 

Geneviève est Bretonne, il lui serait difficile de le cacher. D’ailleurs elle n’en a aucune envie. Nous sommes faits pour nous entendre, les ancêtres de Brigitte et les miens étaient Normands 😉 Pour compléter le tableau, ce jour là, à la Colina de Pura Vista de Playa San Miguel de Costa Rica, la patronne  vient de la région parisienne et son conjoint est Corse.  Nous convenons de prendre ensemble le repas du soir sur la jolie terrasse de l’établissement. Chacun s’arrangera pour dénicher de quoi se huiler les cordes vocales afin que nulle fausse note ponctue ce concert des nations. 

San Miguel est une gentille bourgade que les marchands de vin ne sont toujours pas parvenus à investir en force. Nous en trouvons un seul, qui d’ailleurs propose plutôt n’importe quoi. Geneviève, elle, est tout sourire quand nous la retrouvons. Devant elle trône fièrement une bouteille de Condrieu qui a fait le voyage dans la soute à bagages depuis Rennes!

Je sens que notre amie bretonne observe discrètement notre réaction pour voir si nous savons de quel animal il s’agit. La réputation des touristes québécois traînant avec eux leur pot de fromage fondu nous aurait-elle précédés? J’avouerai volontiers que l’escapade tropicale avec du Condrieu dans sa valise fait classe à part !

La soirée fut délicieuse, les adieux un peu tristes et nous nous sommes promis de nous revoir. Promesse tenue comme vous le constaterez dans notre album FaceBook Geneviève la Bretonne.

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À la bonne vie !

André Giroux  blogueur blagueur