Sur les Routes du Vin
Bienvenue sur ma Planète. Ma Terre d’accueil. Si ma mémoire est bonne, il y a bientôt 5 000 ans que je l’habite, que j’y gravite, en orbite. Que j’y globe-trotte, même que je blogue-trotte. Me voici donc, pour ainsi dire, devenu BloggTrotterr. C’est mon dernier avatar sur Instagram.
Ma Terre, ma très chère alma mater, j’ai bien pris le temps de m’initier à tes lois, tout naturellement, de m’acclimater au rythme immuable de tes saisons, de méditer tes leçons. La dernière m’a été resservie par Antonios Argyros, histoire de me rafraîchir la mémoire. Je l’ai rencontré chez lui en 2017 au Art Space de Santorin. Le chai artisanal qu’il m’a fait visiter est le joyau de son patrimoine familial depuis 1861. C’est en 1999 qu’Antonios a converti en musée d’art cette section qui fut un logement primitif, on ne sait trop depuis quand au juste. Au bas mot, ces lieux datent de 3 000 ans, 4 000 peut-être. Qu’importe, ils nous en disent long sur l’état des connaissances de l’humanité dans la plus haute Antiquité.
Oui, dans cette caverne creusée dans le tuf, une petite communauté primitive s’était installée. On utilisait déjà la technique de la fermentation pour transformer en vin des raisins qu’on avait foulés en plein air, juste au dessus de nos têtes. Pour en acheminer le jus vers la cuve, il leur suffisait donc d’appliquer le principe de la gravité, dont on redécouvre aujourd’hui les « propriétés durables ». Toute une Histoire!
Ma carrière de globetrotter remonte aussi loin que l’été 1978. Plus de 4 décennies! À cette époque…
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« Qui a bu aboiera disait mon cher oncle René.
… j’étais animateur du matin dans une station de radio montréalaise, un métier de perpétuel adolescent qui m’allait comme un gant parce qu’il permettait de voyager plusieurs fois par année, entre les sondages de cote d’écoute, il va de soi. Il m’a fallu bien du temps pour réaliser que la plupart de ces voyages avaient été ponctués de visites de vignobles ou autres lieux du vin. J’ai donc été un adepte de l’oenotourisme sans trop m’en apercevoir! Et bien avant que le terme œnotourisme ne s’installe dans notre vocabulaire.
C’est mon oncle René, de regrettée mémoire, qui m’a initié quelque peu à l’art de la dégustation. Grand amateur de vins italiens, c’est aussi lui qui a influencé le choix de ma première destination sur les routes du vin : la Toscane. On était alors à des années lumières de l’avènement du téléphone cellulaire et la photo de voyage était somme toute un hobby assez peu répandu. De cette première – et grandiose – expérience, je n’ai donc aucune image à afficher parmi celles que vous trouverez ici bas. Mais j’en suis revenu avec la piqûre pour la vie. La bonne vie!
Aujourd’hui, je me suis moi-même bombardé éditeur senior du site vindici.ca, une initiative bénévole fondée sur l’amour de la nature, le souci de l’environnement, le goût du terroir, la poursuite de l’autosuffisance alimentaire et la santé des populations. Notre mission est d’élever le tourisme du vin au niveau d’activité culturelle globale. Croyez-moi, c’est un moyen drôlement efficace de rester actif et même de se sentir utile, une fois sonné l’âge de la retraite.
Pour ne rien vous cacher, le BloggTrotterr que je suis espère continuer encore longtemps à trimbaler son avatar aux quatre coins de la Planète Vin 😉
À la bonne vie ! André Giroux BloggTrotterr